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ART AFTER/THOUGHT

2011

Art after / thought

“The future ain’t what it used to be”

— Yogi Berra

Urban planning and architecture are, by the constraints of their enterprise, two practices influenced by both a desired ideal and practical reality. The forms are thus forced to navigate between these two imperatives. This dialogue between the ideal and reality is a trait shared with our traditional notions of art. All three disciplines also share a lexicon of “projects”, “works”, and “public”.

The 5 Villes Nouvelles around Paris were conceived in a grand urbanist plan, and, thus, are - to every extent possible - an embodiment of an urban planning and architectural ideal. This ideal is most readily recognised in the maquette, many of which still exist on display in the cities today.

In the context of the urbanist ideal, a maquette could be considered an artwork. If the maquette represents a work of public art, it becomes “meta art”: art about art. Alternatively, the maquette is the original; the full-scale construction is the reproduction. In the Villes Nouvelles, the maquette stands as an indicator of futures past, an ideal of the past, and a reminder of another potential future.

In the enterprise of urbanism, the maquette is the stage for the display of the ideal. It is also a vehicle for communication, an efficient tool for approval and validation precisely because of its reduced scale resists detail.

It’s this scale of detail that separates the desired from the obtainable. The details of a city are a meaningful environment shaped by city inhabitants, organic growth, and time. The scale of this detail is often larger than the original maquette, entirely overpowering the scale of the ideal.
 
The superficially unflattering details of urban decay are not a simple sign of dilapidation, but evidence that the city is alive: its presence shows that reality has taken over and that the city is dictating a life of its own.


 

Notes on the Images:

In Marne-la-Vallée, a maquette of a building is displayed in the entrance of that very building. Across the street, on the other side of the Axe de la terre, stands an empty lot (also shown in the maquette), and someday in that empty space a building will be constructed, perhaps with a maquette of its own inside it.

In Saint-Quentin-en-Yvelines, a landscaped space, part of the work Meta, has become the site for a new construction project; while other public works are no longer the focus of the concern, and budget, of the inhabitants.

“The future ain’t what it used to be”

— Yogi Berra

Les pratiques de l’urbanisme et de l’architecture, du fait des contraintes de leur entreprise, subissent la double influence d’un idéal imaginaire et des réalités pratiques ; elles n’ont pas d’autre choix que de naviguer entre ces deux pôles. Ce dialogue entre
réel et idéal caractérise aussi notre conception traditionnelle de l’Art. Les trois champs : urbanisme, architecture et art partagent également le lexique du “projet”, de “l’oeuvre” et du “publique”.

Les cinq Villes Nouvelles qui cernent Paris ont été conçues au sein d’un grand plan d’urbanisme, et sont le fruit d’un idéal urbanistique et architectural. Cet idéal se manifeste en particulier dans les maquettes, aujourd’hui encore exposées dans ces villes.

Dans l’idéal de l’urbaniste, une maquette pourrait être considérée comme une oeuvre d’art. Si la maquette représente une œuvre d’art public, elle acquiert donc le statut de “méta-art”, d’art sur l’art. Ou peut-être la maquette est l’original, et la construction finale à l’échelle en est la reproduction? Pour les Villes Nouvelles, la maquette est le témoin d’un idéal passé, et un jalon pour un autre futur possible.

En urbanisme, la maquette est la vitrine de l’idéal. C’est à la fois un support de communication et un outil efficace de persuasion, précisément parce que l’échelle réduite résiste aux détails.

Cette fosse de l’échelle réduite sépare le désir de la réalité atteignable. Les détails d’une ville constituent un univers riche de significations, façonné par ses habitants, son développement, et le temps. Ces détails sont souvent plus grands qu’une maquette entier, et dépassent donc l’échelle où l’idéal est pensable.

Ces détails, apparemment peu flatteurs, ne sont pas seulement ou simplement un signe de délabrement urbain ; ils sont aussi la preuve que la ville est vivante. Leur présence est le témoignage d’une réalité qui a pris le dessus et que la ville impose une vie qui lui est propre.

Notes sur les images :

A Marne-la-Vallée, la maquette d’un immeuble est exposée dans l’entrée de l’immeuble. En face, de l’autre côté de l’Axe de la terre, se trouve un terrain vide (également présent sur la maquette), où un jour un immeuble sera certainement construit ; peut-être aussi avec sa maquette dans l’entrée.

A Saint-Quentin-en-Yvelines, un espace paysagé qui fait partie de l’œuvre Meta, est devenu le site d’un nouveau projet de construction ; dans le même temps, d’autres œuvres publiques n’entrent plus dans les préoccupations, ni dans le budget, des habitants.

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